Contrairement à d’autres arts martiaux, l’Aïkido ne prévoit aucune forme d’agonisme, dans l’Aïkido il n’y a pas de désir d’offenser, dans la pratique les deux rôles d’attaquant et de défense (Tori et Uke) sont continuellement échangés.

Ne vous offensez pas de rester en paix avec les esprits et la nature, en trouvant l’équilibre parfait entre la discipline pratiquée et la nature spirituelle de votre vie.

Le chemin à suivre dure toute la vie, pour atteindre la tranquillité intérieure et la conscience de soi.

L’entraînement “Keiko” commence par la salutation “Rey” au Kamiza et au Maître, en signe de respect et de gratitude, et pour donner le temps de laisser la vie de tous les jours derrière eux et de se consacrer entièrement à cette expérience personnelle infinie de la recherche de soi.

Ueshiba est né en 1883, il a étudié les arts martiaux, en particulier l’art du samouraï par son maître Takeda Sokaku, considéré comme le dernier samouraï du Japon de l’époque.

Après avoir rencontré le chef d’une secte religieuse, le moine Onisaburo Deguchi, O’Sensei le suivit dans ses études et réussit à combiner l’aspect martial avec le plus philosophique et spirituel.

Évoluant de plus en plus dans la connaissance du Budo, en 1942, il a décidé de résumer ses études dans un nouvel art qu’il a appelé l’Aïkido.

Déjà en 1927, il a commencé à enseigner l’Aïkido à Tokyo, où est né le centre le plus représentatif de l’Aïkido dans le monde.

Il mourut en 1969, laissant un immense héritage technique et spirituel à ses premiers élèves (Uchi-Deshi) qui continueraient à le développer dans le monde entier, chacun avec sa propre empreinte, au point de créer différents styles, tout en se reconnaissant dans un seul souffle.